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INK!

 

It was a lovely morning neither too hot nor too cold, a mild morning from Anjou as the poet would say.

And off they went! Came out of the bottle and breathed in the air of freedom.

A desire of solitude? Not at all. Dance, music, songs and, why not, an air of rock’ n’ roll.

Together, here they are, gone dancing for the sake of fraternity, proximity and craziness…

Whispers, whispers… Whispers…

What? Us? Not the same, different? Oh, yes! That’s our beauty, our finery, our personality, our pride.

But have you looked deep inside us? Deep within that ink magma, there is a little beat, it’s the heart, it’s everywhere, it lives within us, in the equality of the creation of our being and others. 

 

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Les Encres de Karine Zibaut

 

C’était un beau matin ni trop chaud ni trop froid, d’une douceur angevine comme dirait le poète !

Hop ! Hop !   Elles sont sorties du flacon et respiré l’air de la liberté

Désir de solitude, non pas ! De la danse, de la musique, du chant et pourquoi pas un air de rock and roll,

Ensemble, les voilà parties dansantes, dans un souci de fraternité, de proximité, de folies…

Murmures, murmures… murmures….

Quoi ! Nous ! Pas pareilles, différentes ! Oh oui ! C’est notre beauté, c’est notre parure, c’est notre personnalité, notre fierté.

Mais avez-vous été au fond de nous ? bien au fond au milieu de ce magma d’encres, il y a un tout petit battement, c’est le cœur, il est partout, il vit en nous, dans l’égalité de la création de notre être et des autres.

 

Jeu de mots de Josy Perceval

Communicante, journaliste, pendant plus de vingt ans elle a participé aux grandes aventures de deux musées parisiens dont elle a été une figure reconnue, le Centre Georges Pompidou et l'Institut du monde arabe.

 

 

 

 

 

 

INK!

Day after day Karine Zibaut invents a whole vocabulary of signs resembling shreds of night, bats taking off, cutting or furtive shadows, stretching and creating networks of soot drips. Intertwined together, curled up or taking off on the sheet of paper, these shadows, straight from an imaginary ballet, dance and freeze beneath the brush of the choreographer.

 

 

From that elegiac vein opened wide by Karine, neither black nor red ink could flow indefinitely because Karine doesn’t do chromatic violence but creates a harmony of shades. Thus the in-between shade of half-red half-pink surges in large spatters, like lakes, overflowing with rivulets of clear water, ringed and/or slashed with black: some “choreographics” particular to the artist.

 

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"Karine Zibaut invente jour après jour tout un vocabulaire de signes pareils à des lambeaux de nuit, des envols de chauves-souris, des ombres tranchantes ou furtives, s'étirant ou formant des réseaux de coulures de suie. Imbriquées les unes aux autres enroulées sur elles mêmes ou prenant le large sur la feuille de papier, ces ombres chinoises d'un opéra imaginaire dansent et s'immobilisent sous le pinceau de la chorégraphe."

 

 

"De cette élégiaque veine gande ouverte par Karine il ne pouvait couler de l'encre noire indéfiniment, non plus que rouge, car Karine ne fait pas dans la violence chromatique mais dans l'harmonie des nuances. Aussi jaillit l'entre deux teinte, mi-rouge mi-rose, larges éclaboussures comme des lacs débordants de ruisselets d'eau claire, cernés (et) ou estafilés de noirs, ces chorégraphismes propres à l'artiste"

 

Jacques Rouby

artiste

http://rouby.e-monsite.com
 

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